PORQUEROLLES
Porquerolles, lâĂźle aux oiseaux, lâĂźle aux vĂ©los, lâĂźle aux bateaux, si proche du continent Ă la fois si lointaine ; ce nâest pas du tout comme sur le continent !
Car il fut un Homme de Porquerolles qui, en 1912 sâen revenant du Mexique aprĂšs y avoir fait fortune, acheta lâĂle pour sa femme et pour en faire un royaume de justice et de bonheur.
Et il y a bien un air de Mexique qui fredonne dans lâoreille Ă Porquerolles, son Zocalo (la grande place patio du village) son unique distributeur de billet, lâeau qui arrive par pĂ©niche, ses routes sans goudron ni voitureâŠ
Porquerolles ce serait aussi une mise en bouche pour la Corse, une petite Corse mexicaine en quelque sorte, ses plages dorĂ©es, dâArgent et des Maures, ses spots de plongĂ©e sous-marine, ses baies luxuriantes, ses anses sauvages, ses pointes et caps, ses falaises, calanques, gorges du Loup, son Moulin du bonheur, son Mas du Langoustier, son trou des pirates, ses monts et garrigues, son vignoble classĂ©, ses vins, ses palmiers et pins parasols, ses cyprĂšs du Mexique et cigales retentissantes, sa senteur, ses parfums, ses effluves, son phare, son sĂ©maphore, ses forts et fortins, sa vigie, son port, ses restos⊠Et la danse des goĂ©lands, qui adorent voler.
On y arrive en bateau Ă Porquerolles, on est tenu dây gambader, de pĂ©daler, de plonger, de nager, de sâasseoir⊠Tant câest contempler une merveille inoubliable.