Voyager avec la génération Covid

Génération COVID – Bébés et jeunes enfants en vacances

Les conséquences de la pandémie sont nombreuses et touchent l’ensemble de la société, mais certains n’ont connu que cela. Comment les bébés et les très jeunes enfants ’aujourd’hui, qui ont jusqu’à 2 ans, vont-ils réussir à quitter parfois pour la première fois le milieu qui leur est familier et faire face à un nouvel environnement ainsi qu’à de nouvelles expériences ? Les familles modifieront-elles leur comportement pour tenter d’atténuer ces problèmes potentiels ? Et quelles sont leurs attentes ?

Une ferme intention de sortir du nid avant tout

Un peu plus de 90 % des familles d’enfants de moins de 2 ans (91 %) ne se laissent pas décourager par d’éventuels obstacles et ont bien l’intention de voyager avec leurs jeunes enfants en 2022. Près des trois quarts (71 %) resteront en France, mais 23 % s’aventureront dans le reste de l’Europe et 14 % des familles les plus audacieuses prévoient de voyager encore au-delà.

L’été est de loin la saison préférée des familles pour voyager avec leurs jeunes enfants (70 %), suivi des mois de janvier et février (18 %) et de Pâques (17 %).

Relever le défi

Voyager avec de très jeunes enfants a toujours comporté son lot de défis. Les parents doivent faire face au nombre colossal d’affaires indispensables à emporter (40 %), chercher à se réserver des moments de détente (34 %) et trouver un hébergement adapté aux bébés (29 %).

Les autres personnes peuvent également représenter un défi : 23 % des parents indiquent craindre que des gens en vacances se plaignent souvent du bruit généré par leurs chers petits.

Un contexte sanitaire encore présent

En ce qui concerne les préoccupations supplémentaires, et bien réelles, auxquelles les familles sont confrontées depuis le début de la pandémie lorsqu’elles voyagent avec un enfant en bas âge, la première pour 37 % d’entre elles est de trouver un endroit propre et sûr où loger, et la seconde est d’éviter de se retrouver bloquées à l’étranger en raison de restrictions de voyage de dernière minute (25 %).

Le manque d’interactions sociales pendant la pandémie est une autre source d’inquiétude, car les parents ne savent pas comment leur bébé s’adaptera à son nouvel environnement après avoir passé tant de temps à la maison au cours des deux dernières années (30 %) et avoir eu si peu de contacts avec de nouvelles personnes (19 %).

D’autres parents craignent d’attraper le virus et de ne pas être en mesure de s’occuper de leur progéniture (23 %) et, n’étant pas vacciné, que leur bébé puisse également attraper ou propager le virus (23 %).

Des vacances en tribu

Le soutien de la famille et des amis joue un rôle important dans la réalisation des projets de vacances : plus de la moitié (51 %) des familles françaises qui partiront en vacances avec des bébés et de jeunes enfants en 2022 prévoient de voyager avec d’autres personnes en plus qui pourront les aider en cas de besoin. Il peut s’agir des grands-parents (21 %), de membres de la famille élargie tels que les oncles/tantes et les cousins (14 %) et des frères et sœurs adultes (13 %). Avoir un solide groupe d’amis est également un gros avantage : 13 % voyagent avec des amis qui ont aussi des enfants et 5 % avec des amis qui n’en ont pas.

Quel que soit le soutien apporté, un peu plus de préparation sera nécessaire pour assurer le bon déroulement des vacances. Les parents prévoient toute une série de stratégies d’adaptation, allant de la recherche d’un hébergement adapté aux bébés (40 %) à la rédaction d’une liste des affaires à emporter pour les bébés (39 %), en passant par la recherche d’articles de voyage essentiels pour ces derniers (23 %).

Les conseils peuvent provenir de plusieurs sources, comme un pédiatre (15 %), la famille et les amis (14 %), ainsi que des blogs, livres et magazines (7 %) et des podcasts (3 %).

Des vacances pour mieux grandir

En termes d’attentes, les parents français cherchent à passer de bons moments en famille avant tout pendant les vacances, à se créer des souvenirs précieux et durables (45 %), mais aussi à s’éloigner de l’agitation de la vie quotidienne (39 %) et à permettre à tout le monde de se relaxer (26 %).

À cela s’ajoutent des avantages pour le développement des bébés, notamment le fait de vivre de nouvelles expériences (33 %), le fait de les habituer à dormir dans un nouvel environnement (24 %), l’adaptation à un climat différent (20 %), le fait de suivre une routine différente (18 %) et l’expérience des voyages en avion (12 %), ainsi que la socialisation avec d’autres parents et leurs bébés (9 %).

Hébergement de vacances bébé-friendly 

Lorsqu’ils voyagent avec un enfant en bas âge, les principaux sujets de préoccupation des parents lors de la réservation d’un hébergement sont de nature extrêmement pratique. La disponibilité d’équipements pour bébés tels qu’une chaise haute et un berceau est jugée essentielle par 47 % des personnes interrogées, l’hygiène par 46 % et la mise à disposition d’équipements de cuisine appropriés tels qu’un micro-ondes pour réchauffer les aliments pour bébés par 29 %.

Les dispositifs de sécurité pour les enfants, tels qu’une barrière de sécurité dans les escaliers, des prises de courant sécurisées, etc., sont importants pour 24 % des familles, l’espace pour 22 % et une place de parking pour 19 %.

Les hébergements préférés des parents qui voyagent avec de jeunes enfants sont les locations de vacances, où l’on se sent comme à la maison (43 %), suivies des hôtels avec tous les équipements et services nécessaires (18 %), des campings pour être proches de la nature (16 %), des complexes de vacances pour pouvoir rencontrer d’autres personnes (12 %) et des camping-cars (11 %).

Rêves de plus longs voyages

La majorité des parents ne sont pas effrayés par la perspective de s’absenter encore plus longtemps que leurs deux semaines habituelles avec leur nouvelle progéniture, 54 % d’entre eux affirmant qu’ils pourraient envisager de prendre une partie de leur congé parental avec leur bébé pendant une période plus longue si l’occasion se présentait.

S’ils restaient en France, 16 % d’entre eux se poseraient dans une location de vacances, tandis que 15 % seraient plus itinérant dans le pays. Quasiment le même pourcentage partirait à l’étranger et opteraient pour une location de vacances (15 %), tandis que 14 % opteraient pour un tour d’Europe et séjourneraient dans différents endroits.

Les 7 % les plus aventureux envisageraient même de faire un tour du monde.