Les plages du Débarquement
Située entre Cotentin, Bessin et la Côte de Nacre, les plages de sable fin qui ont été le théâtre des dernières batailles de juin 1944 demeurent empreintes de gravité. De nombreux sentiers composent des itinéraires variés à parcourir à pied, en VTT ou bien à cheval.
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Des lieux chargés d’Histoire
De Caen, une première étape vers les plages du Débarquement conduit à Bénouville qui connut les premières heures de l’opération « Overload ». « Pegasus Bridge », nom de code du pont de cette paisible localité vous conduit vers le musée du même nom où vous revivrez l’émotion de la Libération. Des rues piétonnes vous mèneront de l’église Saint-Pierre (XIII-XVIe), au château fortifié et vers les deux célèbres abbayes (XIe).
A Ver-sur-Mer, le musée America relate l’histoire de l’aéropostale et la préparation du Débarquement par les services secrets britanniques. Tandis qu’à Ouistreham, deux musées sont incontournables, celui du « Mur de l’Atlantique » situé dans un ancien bunker allemand de cinq étages. Le second, « Numéro 4 Commando » porte le nom de l’unité franco-britannique qui délivra la ville. Il relate le débarquement sur Sword Beach. Une marche sur la plage de Juno Beach, entre Bernières et Courseulles-sur-Mer, conduit jusqu’au cimetière canadien de Bény-Reviers. La Pointe du Siège abrite une réserve d’oiseaux et la Tour d’observation permet de découvrir l’embouchure de l’estuaire de l’Orne. Par ailleurs, des ferries partent chaque jour pour l’Angleterre.
Entre Omaha Beach et Utah Beach, à la Pointe du Hoc, l’impact des obus lancés le 6 juin 1944 subsiste. Un film (Le prix de la Liberté) est projeté dans la seule salle circulaire de France. Au cœur du site d’Omaha, « la Plage Rouge », se trouve le gigantesque cimetière militaire américain de Colleville-sur-Mer. Cette station balnéaire possède une église du XIIIe.
Le Musée des Troupes aéroportées est à Sainte-Mère-l’Eglise où atterrirent les deux premières divisions de parachutistes américains parmi lesquels John Steele qui se trouva suspendu à la flèche du clocher de l’église (XIIe) qui sonnait le tocsin, dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, borne 0 de la Voie de la Liberté, suivie par l’armée du général Patton.
Longues-sur-mer a conservé une batterie allemande de quatre canons et Arromanches, à la fois petit port de pêche et plage, entourée de falaises de craie, fut le point stratégique où les Alliés apportèrent et montèrent en quelques jours le port Winston. Le très vivant musée du Débarquement en témoigne. A quelques kilomètres, l’église de Ryes (XI-XIIIe) mérite un détour.
Bayeux, première ville libérée par les Anglais, au lendemain du Débarquement, invite à une visite du Musée mémorial de la Bataille de Normandie. La ville offre aussi aux visiteurs la merveilleuse broderie « mémoire du Monde » (XIe) au Musée de la Tapisserie et le faste de sa cathédrale à l’architecture normande.
Les plages du Débarquement sont à elles seules un musée à ciel ouvert dont petits et grands retiendront l’évocation. Le film américain de Darryl F. Zanuc, « le Jour le Plus Long » illustre parfaitement ce chapitre déterminant de l’Histoire de France. « Le passé est un prologue » (William. Shakespeare) et vous apprécierez infiniment votre séjour, à la lumière de ce D-Day du 6 juin 1944.
Vous rendrez également hommage à la Normandie en savourant chaque matin le bon beurre d’Isigny. Plus roboratifs, les fameuses tripes à la mode de Caen, le doux camembert si fruité, accompagné d’un verre de cidre fermier, une glace au calvados ou une moelleuse tarte aux pommes.